Dissertation la culture travaille-elle nous rend elle plus humain ?» Introduction La culture dĂ©signe ce qui est diffĂ©rent de la nature, câest-Ă -dire ce qui est de lâordre de lâacquis et non de lâinnĂ© Ex le langage, la lecture, le mode de vie, la religion etc. Plus humain » potentiel, virtualitĂ©, possibilitĂ© que nous avons en nous La culture nous rend elle plushumain » = les connaissances que lâon acquiĂšre aux cours de sa vie font elle de nous une bonne personne ? Ce qui est intĂ©ressant dans ce sujet câest comment voyons nous lâĂȘtre humain Car se mot a plusieurs sens et de dĂ©montrer quâest ce que la culture. Le rapport entre la culture et lâhumain. Plan La culture nous rend plus humain Mais, la culture peut aussi nousdĂ©shumaniser Conclusion quel est finalement le sens de la culture 1 â la culture nous rend plus humain La culture nous rend plus humain du faite quâon acquiĂšre des connaissances tout au long de notre vie que se soit par quelquâun dâautre ou par nous mĂȘme, nous parlerons de la prĂ©histoire et des premiers hommes. Câest en effet Ă partir de cette pĂ©riode que la culture a commencĂ© Ă jouer un rĂŽle trĂšs important dans lâaboutissement de lâhomme. Câest grĂące Ă elle que lâhomme a pu se dĂ©marquer des animaux en domptant la nature et non en vivant selon elle. Câest par la formation du langage et du dialogue conduisant Ă une vie en sociĂ©tĂ© que lâhomme a pu Ă©chapper Ă son instinct naturel animal et devenir humain. La culture a ainsi permis lâĂ©laboration des arts, des lettres, demodes de vie, de droits fondamentaux, de systĂšmes de valeur, de traditions et de religions. La culture sera donc un hĂ©ritage que chaque homme recevra de ses ancĂȘtres. Celle-ci lui permettra de sâintĂ©grer dans la sociĂ©tĂ©, de sâĂ©panouir avec une bonne santĂ© mentale, de pouvoir communiquer avec le monde qui lâentoure, de partager et de construire sa vie. Elle lui permettra Ă©galement de bĂ©nĂ©ficier deconnaissances dĂ©jĂ acquises par nos ancĂȘtres et ainsi dâen retenir les erreurs afin de ne plus les commettre. Ainsi la culture rend plus humain car elle enseigne et lâhomme apprend Ă vivre mieux, Ă comprendre. Par exemple, le Racisme semble plus liĂ© Ă une mauvaise culture quâĂ une vĂ©ritable haine de lâhomme. La culture câest aussi choisir, câest lâhomme qui trace sont chemin tout au long de savie avec ces erreurs et ces satisfactions sans pouvoir retourner en arriĂšre En apprenant diffĂ©rentes chose de la vie qui nous entour nous devenons plus comprĂ©hensif envers les autres, plus respectueux et plus sociables ce qui fait de la culture une bonne approche des lâĂȘtre humains. La Culture Nous Rend T-Elle Plus Humain ? Tout abord, nous pouvons nous demander ce que lâon entend parle terme humain ». Par dĂ©finition ĂȘtre » humain » signifie ĂȘtre sensible Ă la pitiĂ©, bienfaisant. Pour prouver que la culture travaille Ă rendre lâhomme plus humain, nous parlerons de la prĂ©histoire et des premiers hommes. Câest en effet Ă partir de cette pĂ©riode que la culture a commencĂ© Ă jouer un rĂŽle trĂšs important dans lâaboutissement de lâhomme. Câest grĂące Ă elle que lâhomme a pu sedĂ©marquer des animaux en domptant la nature et non en vivant selon elle. Câest par la formation du langage et du dialogue conduisant Ă une vie en sociĂ©tĂ© que lâhomme a pu Ă©chapper Ă son instinct naturel animal et devenir humain. La culture a ainsi permis lâĂ©laboration des arts, des lettres, de modes de vie, de droits fondamentaux, de systĂšmes de valeur, de traditions et de religions. La culturesera donc un hĂ©ritage que chaque homme recevra de ses ancĂȘtres. Celle-ci lui permettra de sâintĂ©grer dans la sociĂ©tĂ©, de sâĂ©panouir avec une bonne santĂ© mentale, de pouvoir communiquer avec le monde qui lâentoure, de partager et de construire sa vie. Elle lui permettra Ă©galement de bĂ©nĂ©ficier de connaissances dĂ©jĂ acquises par nos ancĂȘtres et ainsi dâen retenir les erreurs afin de ne plus lesâŠ
Lesinvestigations et la théorie de Michael Tomasello ils ont été les contributions récentes les plus pertinentes de la psychologie comparée à une question classique: qu'est-ce qui nous rend humains? C'est ce qui nous différencie des autres animaux? La théorie de Michael Tomasello. Michael Tomasello, codirecteur de l'Institut Max Planck
Ce terme renvoie Ă un groupement de notions. Il concerne donc un nombre considĂ©rable de sujets sur la dĂ©finition de lâhomme, le langage, lâart etc. !. Ne le nĂ©gligez pas ! Philosophie - Bac toutes sĂ©riesLa culture Ce terme renvoie Ă un groupement de notions. Il concerne donc un nombre considĂ©rable de sujets sur la dĂ©finition de lâhomme, le langage, lâart etc. !. Ne le nĂ©gligez pas ! Le mot culture » vient du latin colere » qui veut dire mettre en valeur ». On peut mettre en valeur un jardin mais aussi lâesprit. Depuis Platon et le mythe de PromĂ©thĂ©e, on admet que lâhomme est un ĂȘtre de culture. PromĂ©thĂ©e, constatant que lâhomme Ă©tait moins bien pourvu que les autres animaux, a dĂ©robĂ© aux Dieux le feu et lâart politique, symboles de la forfait va permettre aux hommes de survivre malgrĂ© leur faiblesse et culture Une trĂšs longue tradition philosophique oppose la nature et la culture, dâabord dans lâensemble de lâunivers, puis en lâhomme. Le ciel Ă©toilĂ©, la terre, les rĂšgnes minĂ©raux et vĂ©gĂ©taux, appartiennent Ă la nature. Tout ce qui est produit par lâhomme depuis la roue jusquâĂ la centrale nuclĂ©aire et aux toiles de Picasso, appartiennent Ă la culture ; les institutions et les lois relĂšvent aussi de la culture, au sens de civilisation », câest-Ă -dire de lâensemble des coutumes, savoir-faire, traditions et croyances que les gĂ©nĂ©rations successives se transmettent. En lâhomme, la nature » dĂ©signe ce qui est donnĂ© Ă la naissance, tandis que la culture » dĂ©signe ce quâil acquiert tout au long de son Ă©ducation. Rousseau nomme perfectibilitĂ© » la capacitĂ© de lâhomme, non pas seulement de progresser, mais dâĂ©voluer sans cesse, en bien comme en mal. La culture et les cultures EmployĂ© au singulier, le mot culture » est synonyme de civilisation. Or cette idĂ©e de civilisation suggĂšre un mouvement continu de lâhumanitĂ© vers plus de connaissance et de lumiĂšres. On serait donc ainsi plus ou moins civilisĂ© selon les continents et les Ă©poques. Les sociĂ©tĂ©s dites primitives » seraient moins civilisĂ©es, donc moins cultivĂ©es, que la sociĂ©tĂ© industrielle la plus performante. Or cette idĂ©e est largement remise en cause aujourdâhui. Le mouvement de lâhumanitĂ© nâest pas un progrĂšs uniforme et continu. Aucune sociĂ©tĂ© nâest en avance ni en retard. LĂ©vi-Strauss et la plupart des philosophes et ethnologues prĂ©fĂšrent dĂ©sormais parler de cultures » au pluriel. Culture » dĂ©signe alors lâensemble cohĂ©rent des constructions imaginaires, structures mentales et modes de productions propres Ă chaque communautĂ©. Culture gĂ©nĂ©rale, culture universelle Le mot culture » dĂ©signe aussi le produit de lâĂ©ducation morale et intellectuelle de chaque individu. Tout ĂȘtre humain reçoit une telle culture » par dĂ©finition. Mais, en ce sens, la culture comporte Ă©galement des degrĂ©s ; toutefois, lâapprofondissement de la culture dite gĂ©nĂ©rale » nâest pas dâordre quantitatif Mieux vaut une tĂȘte bien faite quâune tĂȘte bien pleine » Rabelais. Un homme cultivĂ© » une tĂȘte bien faite ! est capable de juger par lui-mĂȘme, par exemple de ce qui est beau. Cela signifie que grĂące Ă son Ă©ducation il est en mesure de dĂ©passer les prĂ©jugĂ©s de sa culture », câest-Ă -dire dâune vision du monde close, autrement dit inaccessible Ă un Ă©tranger. Plus un homme est vraiment cultivĂ©, plus il est tolĂ©rant, câest-Ă -dire ouvert Ă toute autre culture Rien de ce qui est humain ne mâest Ă©tranger » TĂ©renceSujets de dissertation La culture rend-elle libre ? Une culture peut-elle ĂȘtre porteuse de valeurs universelles ? Puis-je juger la culture Ă laquelle jâappartiens ? Laurence Hansen-Love La philosophie au bac et
INTRODUCTION DĂ©finition des termes : La culture englobe l'ensemble des productions humaines et plus prĂ©cisĂ©ment les oeuvres de l'esprit. En ce sens elle est le rĂ©sultat de l'activitĂ© humaine, elle n'est donc pas par elle-mĂȘme mais suppose un agent qui la produise, cet agent pouvant ĂȘtre un individu ou un ensemble d'individus, la condition Ă©tant que cette production403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID MtoxujP3OZad0DxvLo7ZOtcfXucigZca4Cesa4Rvt0t7105MnEw5Jg==
LesFrançais se sentent bien moins heureux que ne le prĂ©dit lâIndice de dĂ©veloppement humain (IDH) qui prend en compte le revenu par tĂȘte mais aussi lâĂ©ducation et lâespĂ©rance de vie . Il semble que le fait de vivre en France rĂ©duit de 20 % la probabilitĂ© de se dĂ©clarer trĂšs heureux", observe Claudia Senik.
France mĂ©tropolitaine 2018 âą Dissertation de sĂ©rie L 1 phiT_1806_07_01C France mĂ©tropolitaine âą Juin 2018 dissertation âą SĂ©rie L La culture nous rend-elle plus humain ? Les clĂ©s du sujet DĂ©finir les termes du sujet La culture Ce terme vient du latin colere qui signifie mettre en valeur ». Cela s'applique aussi bien Ă la terre l'agriculture, Ă l'esprit la connaissance qu'aux pratiques humaines la civilisation. Nous rend-elle Il s'agit de savoir si la culture a une action positive ou nĂ©gative sur notre qualitĂ© d'humain. Le terme rendre » indique que la culture s'inscrit dans un processus Ă©volutif. Plus humain Le terme plus » peut s'entendre comme un progrĂšs quantitatif la question est de savoir si la culture nous rend plus homme » que nous ne le sommes dĂ©jĂ , par rapport aux animaux par exemple, en raison de notre nature inachevĂ©e. Mais plus » peut Ă©galement indiquer une augmentation qualitative, elle viserait alors nos valeurs morales, notre humanitĂ© », par rapport Ă ce qui serait considĂ©rĂ© comme inhumain ou barbare. Son sens ici pourrait par exemple ĂȘtre celui de la compassion. En demandant si la culture nous rend plus » humain, le sujet prĂ©suppose que nous le sommes dĂ©jĂ sans elle. DĂ©gager la problĂ©matique et construire le plan La problĂ©matique La culture semble ĂȘtre le propre de l'homme dans la mesure oĂč, contrairement Ă l'animal, il ne reste pas Ă l'Ă©tat de nature. Cependant, si la culture enrichit l'homme de connaissances et de pratiques, elle n'est pas pour autant garante d'une moralisation. Ă quelles conditions la culture peut-elle alors nous rendre plus humain ? Le plan Dans un premier temps, nous verrons que la culture introduit une mĂ©diation entre l'homme et la nature en lui permettant d'acquĂ©rir des connaissances et de maĂźtriser des pratiques art, langage, techniques, civilisation, socialisationâŠ. Ensuite, nous verrons que mĂȘme si la culture nous permet de nous Âdistinguer de l'animal, elle ne nous garantit pas d'ĂȘtre plus humain au sens moral de compassion. Enfin, nous nous interrogerons sur les conditions d' une » culture qui rassemble les hommes autour d'une mĂȘme communautĂ© morale. Ăviter les erreurs La premiĂšre erreur serait de se contenter de lister des exemples d'Ă©lĂ©ments de la culture qui nous font progresser face Ă ceux qui nous font rĂ©gresser. La seconde erreur serait de restreindre l'analyse des termes la culture renvoie autant Ă la connaissance qu'Ă l'idĂ©e de civilisation, et l'adjectif humain » dĂ©signe Ă la fois la spĂ©cificitĂ© humaine par rapport Ă l'animal et la valeur morale par rapport Ă la barbarie. CorrigĂ© Introduction info Les termes du sujet ont diffĂ©rents sens il faut les faire varier pour problĂ©matiser. La culture s'oppose Ă la nature dans la mesure oĂč elle consiste, selon son Ă©tymologie latine colere, Ă mettre en valeur » soit la terre et elle dĂ©signe l'agriculture, soit l'esprit et elle dĂ©signe l'ensemble des connaissances, la dimension intellectuelle qui nous distingue des bĂȘtes, soit l'ensemble des pratiques, savoir-faire, traditions, institutions et valeurs propres Ă un groupe humain et on parle alors de civilisation. Il semble clair qu'avec ces diffĂ©rents sens, la culture exprime la spĂ©cificitĂ© humaine, la marque de la supĂ©rioritĂ© de l'homme sur l'animal. Peut-on alors dire que plus nous dĂ©velopperons notre culture, plus nous nous distinguerons de la nature ? La culture nous rend-elle plus humain ? Mais ĂȘtre humain ne renvoie pas seulement Ă notre distinction d'avec les bĂȘtes. Ătre humain c'est aussi faire preuve moralement de compassion envers les autres. La culture est-elle alors un gage de moralitĂ© ? Rien n'est moins sĂ»r si l'on se rĂ©fĂšre aux Ă©vĂ©nements dramatiques de l'histoire du xxe siĂšcle. Ă quelles conditions la culture peut-elle alors nous rendre plus humain ? 1. La culture, une spĂ©cificitĂ© de l'homme A. La culture est le signe de l'intelligence de l'homme Pour savoir ce qu'est un homme, il faut le distinguer de ce qui lui est le plus proche, Ă savoir l'animal. Dans leurs activitĂ©s, ils semblent tous deux pouvoir fabriquer des objets. Ainsi, on pourrait comparer une ruche et une maison. Mais selon Marx, dans Le Capital, ce qui distinguera toujours l'architecte le plus mauvais de l'abeille la plus experte » c'est bien la possibilitĂ© pour l'homme de penser ce qu'il va faire avant de le rĂ©aliser. Si les rĂ©sultats sont similaires, les processus de production, en revanche, sont radicalement diffĂ©rents l'animal travaille par instinct, commandĂ© par la nature ; l'homme met Ă distance la nature en exprimant son intelligence et sa volontĂ©. Ainsi, l'homme invente des techniques par son travail expression de sa culture qui crĂ©e un intermĂ©diaire entre lui et la nature. B. La culture distingue l'homme de l'animal Selon le mythe que l'on trouve dans Protagoras de Platon, la technique dĂ©robĂ©e aux dieux par PromĂ©thĂ©e pour combler l'absence de qualitĂ© permettant d'assurer la survie des hommes que son frĂšre Titan avait oubliĂ©s est Ă la fois le signe du caractĂšre inachevĂ© de l'homme et en mĂȘme temps le signe de sa supĂ©rioritĂ© par rapport aux autres vivants. Il tire sa valeur de pouvoir survivre en en inventant lui-mĂȘme les moyens. Plus il exprime son ingĂ©niositĂ© pour s'adapter Ă un nouvel environnement, plus il s'exprime en tant qu'ĂȘtre de culture qui crĂ©e constamment des mĂ©diations entre lui et la nature originellement peu gĂ©nĂ©reuse Ă son Ă©gard. C. La culture permet Ă l'homme de maĂźtriser la nature Mais la culture, comme expression de l'intelligence et du travail de l'homme, n'est pas seulement ce qui lui permet de survivre. Ă ce titre, elle ramĂšnerait l'homme Ă son animalitĂ© soumise Ă des besoins. Elle est Ă©galement ce qui lui permet de mieux vivre, de vivre plus heureux et de choisir librement les finalitĂ©s de sa vie. Ainsi, Descartes voit dans la science appliquĂ©e une maniĂšre de se rendre comme maĂźtre et possesseur de la nature », selon le Discours de la mĂ©thode. Avec la culture, il ne s'agit pas seulement pour l'homme de gagner son indĂ©pendance vis-Ă -vis de la nature mais aussi de pouvoir la transformer pour la dominer. [Transition] Ainsi, la culture, en tant qu'ensemble de connaissances mais aussi au sens de civilisation, est l'expression de ce qu'il y a de plus humain en l'homme. Peut-on pour autant affirmer que la culture est ce qui rend l'homme plus humain au sens moral ? 2. La culture n'est pas toujours un rempart contre l'inhumanitĂ© attention Un exemple n'est pas un argument mais il permet de faire des objections et de passer Ă une autre partie. Les drames de la Seconde Guerre mondiale nous ont montrĂ© que l'on pouvait ĂȘtre extrĂȘmement cultivĂ© et se comporter de maniĂšre inhumaine. La culture ne nous permettrait-elle pas de nous prĂ©munir contre l'inhumanitĂ© ou la barbarie ? A. La culture peut se retourner contre l'homme La culture qui s'exprime Ă travers la technique, l'art, le langage ou la religion peut Ă©galement se retourner contre l'homme. Par exemple, le machinisme, qui dĂ©signe le dĂ©veloppement de plus en plus complexe de la technique au point que la main-d'Ćuvre des industries soit remplacĂ©e par des machines toujours plus perfectionnĂ©es et autonomes provoque une sorte d'aliĂ©nation de l'homme qui, paradoxalement, perd le contrĂŽle de ce qui devait lui Âpermettre de maĂźtriser la nature. Marx dĂ©nonce ainsi la condition des travailleurs Ă la chaĂźne qui subissent des cadences inhumaines au sens oĂč ils doivent renoncer Ă faire usage de leur intelligence et volontĂ© lorsqu'ils font des mouvements mĂ©caniques et rĂ©pĂ©titifs. B. L'homme se caractĂ©rise par sa perfectibilitĂ© L'homme a donc, contrairement Ă l'animal, la possibilitĂ© d'Ă©voluer, d'utiliser sa raison librement, mais une Ă©volution peut ĂȘtre aussi bien une progression qu'une rĂ©gression. Dans son Discours sur les fondements et l'origine de l'inĂ©galitĂ© parmi les hommes, Rousseau nomme cette spĂ©cificitĂ© humaine perfectibilitĂ© ». L'homme peut donc faire un mauvais usage de sa raison. L'homme peut crĂ©er une division du travail rationnelle mais inhumaine. La socialisation engagĂ©e par la culture peut se retourner contre l'homme victime de la concurrence des uns avec les autres. C. La distinction entre ĂȘtre civilisĂ© et ĂȘtre moralement bon En ce sens, Kant insiste, dans l'IdĂ©e d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique, sur la distinction entre ĂȘtre cultivĂ© possĂ©der des connaissances variĂ©es, ĂȘtre civilisĂ© se conformer Ă un certain nombre de rĂšgles de bonne conduite et agir moralement au sens oĂč la finalitĂ© de nos actions est la conformitĂ© au bien moral. On peut ĂȘtre trĂšs poli sans pour autant ĂȘtre animĂ© d'intentions moralement bonnes. [Transition] Si la culture n'est pas toujours garante d'humanitĂ©, y a-t-il des moyens de se prĂ©munir contre l'inhumanitĂ© ? info La troisiĂšme partie insiste sur la distinction entre les diffĂ©rentes cultures, mais on aurait pu aussi rĂ©flĂ©chir sur l'idĂ©e que nature et culture sont indissociables ou sur l'absence de nature humaine. 3. Les conditions d'une culture plus humaine A. Rejet de l'ethnocentrisme Se comporter de maniĂšre inhumaine, c'est faire preuve de cruautĂ©, de barbarie. Or la barbarie prĂ©cisĂ©ment est ce qui s'oppose Ă la culture. Pourtant, la culture ne constitue pas un rempart contre la barbarie. Est-ce une question de degrĂ© de culture ? Non, au contraire, croire cela serait se montrer soi-mĂȘme barbare. Claude LĂ©vi-Strauss, dans Race et histoire, affirme que le barbare, c'est d'abord celui qui croit Ă la barbarie ». En effet, croire Ă la barbarie c'est croire que l'on a en face de soi un homme de culture infĂ©rieure, voire un homme dĂ©pourvu de culture, autrement dit un ĂȘtre restĂ© Ă l'Ă©tat de nature, un animal. Le risque est alors de ne pas le respecter en tant qu'ĂȘtre humain. C'est ainsi que LĂ©vi-Strauss dĂ©nonce le prĂ©jugĂ© ethnocentrique qui consiste Ă vouloir hiĂ©rarchiser les diffĂ©rentes cultures. B. Souci politique d'une Ă©ducation DĂšs lors, la connaissance des autres cultures permet de relativiser la sienne et se prĂ©senterait comme un gage de tolĂ©rance, si tant est que la perception des autres cultures s'accompagne d'une rĂ©flexion Ă©thique. C'est pour cela qu'il est important de mener une politique Ă©ducative oĂč les citoyens seraient placĂ©s dans des conditions favorables Ă une meilleure comprĂ©hension du monde. La culture ne consisterait pas alors Ă ĂȘtre simplement instruit tels des singes savants, mais Ă ĂȘtre capable de rĂ©flĂ©chir sur le monde Ă partir de ses connaissances. En ce sens-lĂ , la culture pourrait effectivement nous rendre plus humain. Conclusion attention Le sujet a Ă©tĂ© essentiellement traitĂ© Ă partir de la technique mais on aurait aussi bien pu insister sur le langage, l'histoire ou la religion, qui sont d'autres manifestations de la culture. Ainsi, la culture nous rend plus humain dans la mesure oĂč chaque activitĂ© Ă©manant d'elle â le travail, la technique, mais aussi le langage, les coutumes â contribue Ă affirmer chaque fois davantage notre spĂ©cificitĂ© d'ĂȘtre humain diffĂ©rent des autres vivants. Mais ĂȘtre cultivĂ© et civilisĂ© ne suffit pas Ă se prĂ©munir de l'inhumanitĂ©. La culture doit ĂȘtre rĂ©flĂ©chie pour Ă©viter de se transformer en son contraire, la barbarie. C'est pour cela qu'elle doit ĂȘtre constamment rĂ©interrogĂ©e, confirmant ainsi l'idĂ©e sartrienne qu'il n'y a pas de nature humaine si ce n'est celle de devoir Ă chaque instant la rĂ©inventer, la rĂ©affirmer puisque la spĂ©cificitĂ© de l'homme est bien sa libertĂ©. De la mĂȘme maniĂšre que dans le mythe de PromĂ©thĂ©e, oĂč il manque Ă l'homme la politique pour savoir faire bon usage de la technique, la culture individuelle se montre indissociable d'une politique culturelle.
I La culture rapproche les hommes en les sĂ©parant de lâĂ©tat de nature (UNICITĂ de la race humaine) ĂTAT DE NATURE. Nous pouvons en effet confirmer que la culture a cet effet dâunicitĂ© consistant Ă unir la race humaine, et la rendre plus sociale, car la culture sâoppose Ă la nature et donc Ă lâĂ©tat de nature.
Nous quittons un XXe siĂšcle dont le moins que l'on puisse dire est qu'il fut tourmentĂ©. Vous qui avez passĂ© des dĂ©cennies Ă observer vos contemporains en prenant toujours pour grille d'analyse la culture classique, quel regard portez-vous sur ce siĂšcle achevĂ©? Le siĂšcle le plus meurtrier de l'histoire humaine... Les chiffres sont tels qu'on ne les comprend pas. Les historiens nous diraient qu'entre aoĂ»t 1914 et mai 1945 70 millions d'ĂȘtres humains ont pĂ©ri dans les guerres, les camps, par la torture, la dĂ©portation, la famine; et on a parlĂ© de 100 millions de victimes du stalinisme... La barbarie ne s'est pas dĂ©chaĂźnĂ©e dans le Gobi ou dans l'Arizona, mais entre Moscou et Madrid, entre Oslo et Palerme, et les deux guerres dites mondiales» furent avant tout des guerres civiles europĂ©ennes. La barbarie serait en quelque sorte fille de l'Europe? Les idĂ©ologies totalitaires, utopies de la mort, que furent le nazisme et le lĂ©ninisme-stalinisme, plongent leurs racines dans l'histoire de l'Europe. La chrĂ©tientĂ© commence avec les grands massacres de la RhĂ©nanie, les croisades, les meurtres des juifs et des musulmans. Est-ce que cela devait mener Ă la Shoah? L'affirmer serait faire preuve d'un dĂ©terminisme un peu naĂŻf. Mais, dĂšs ce moment, le massacre Ă©tait Ă portĂ©e de pensĂ©e, il Ă©tait conceptualisé». Tout cela, c'est l'Europe. On l'a peut-ĂȘtre oubliĂ©, mais c'est la Belgique qui a dĂ©clenchĂ© le grand meurtre au Congo belge des spĂ©cialistes parlent de 10 millions de victimes. La technologie du nettoyage racial, y compris l'indicible horreur des mutilations systĂ©matiques, Ă©tait en germe dans ces premiers dĂ©chaĂźnements perpĂ©trĂ©s sous le roi LĂ©opold II. Pol Pot et le Rwanda Ă©taient inscrits au calendrier. Je vais le dire avec solennitĂ© ce siĂšcle a fait baisser le seuil de ce qui Ă©tait humain dans l'humanitĂ©. Nous savons maintenant de quoi l'homme est capable. Ne le savait-on pas auparavant? En voyant les boucheries de Passchendaele, en 1917, et de la Somme, en 1916, on aurait dĂ» commencer Ă le comprendre. Toutefois, je suis persuadĂ© que le nombre de ceux qui savaient ce qui se passait Ă Auschwitz Ă©tait trĂšs faible. Non, on ne savait pas que l'on pouvait chanter Schubert le soir et torturer un ĂȘtre humain le matin. Seuls quelques gĂ©nies de la nuit, tel DostoĂŻevski, l'avaient pressenti. A la fin de sa vie, Sartre dit Savez-vous lequel de nous restera? CĂ©line.» Il y a en effet dans l'infamie de CĂ©line ce coup d'Ćil; il a su, lui aussi. Personne ne voulait entreprendre ce Voyage au bout de la nuit... Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Cette dĂ©faite de l'Europe civilisĂ©e, c'est pour vous la dĂ©faite de la culture. Oui. L'Ă©ducation, la culture philosophique, littĂ©raire, musicale, n'ont pas empĂȘchĂ© l'horreur. Buchenwald est situĂ© Ă quelques kilomĂštres du jardin de Goethe. Il paraĂźt qu'Ă Munich, pendant la Seconde Guerre mondiale, de l'entrĂ©e de la salle de concert oĂč l'on donnait un superbe cycle Debussy, on pouvait entendre les cris des dĂ©portĂ©s hurlant dans les trains qui les conduisaient Ă Dachau, situĂ© tout prĂšs de lĂ . On n'a pas vu un seul artiste se lever et dire Je ne peux pas jouer, je porterais outrage Ă moi-mĂȘme, Ă Debussy, et Ă la musique.» Et pas un instant cela n'a diminuĂ© le gĂ©nie du jeu. La musique n'a pas dit non! Non seulement la belle idĂ©e de culture issue des LumiĂšres faillirait Ă son rĂŽle d'humaniser le monde, mais elle le dĂ©tournerait de cette tĂąche? Exactement. A la fin de ma vie, je fais le cauchemar d'un tel dĂ©tournement. Humaniser l'homme par la culture, c'Ă©tait la grande promesse des LumiĂšres. Au fur et Ă mesure que dĂ©clineraient les croyances religieuses, affirmait Voltaire, les haines se dissiperaient.» La fin de la croyance se rĂ©vĂšle un processus beaucoup plus dangereux que ne l'avaient prĂ©vu les philosophes. En quĂȘte d'un enfer, nous avons appris Ă l'Ă©difier et Ă le faire fonctionner sur terre. Nous connaissons non seulement une crise de la culture, mais aussi un renoncement Ă la raison. La promesse des LumiĂšres n'a pas Ă©tĂ© tenue. Les bibliothĂšques, musĂ©es, théùtres, universitĂ©s peuvent trĂšs bien prospĂ©rer Ă l'ombre des camps de concentration. Nous le comprenons maintenant la culture ne rend pas plus humain. Elle peut mĂȘme rendre insensible Ă la misĂšre de l'homme. Et c'est vous qui affirmez cela, vous qui avez consacrĂ© votre vie Ă Ă©tudier et Ă enseigner les humanitĂ©s! Pour moi, la fonction humanisante» des sciences humaines doit ĂȘtre sĂ©rieusement mise en doute. Les humanitĂ©s», les lettres humaines»... Quels mots orgueilleux! Quelle ironie! Que sont-elles devenues, ces humanitĂ©s? Quand j'Ă©tais lycĂ©en Ă Janson-de-Sailly, un professeur nous a lu cette phrase d'Alain Toute vĂ©ritĂ© est l'oubli du corps.» On apprend cela Ă des gosses! Mais, si toute vĂ©ritĂ© est l'oubli du corps, alors cela implique le massacre! Je sais trĂšs bien qu'Alain utilisait cette phrase comme une boutade ultraplatonicienne, mais cette doctrine s'est insinuĂ©e en moi, et j'ai commencĂ©, dĂšs l'enfance, Ă me laisser prendre par le vertige de l'abstraction. Il faut que je le dise quand j'ai passĂ© ma journĂ©e Ă Ă©tudier Le Roi Lear ou Les Fleurs du mal et que je rentre le soir encore sous l'emprise de cette transcendance, eh bien, je n'entends pas le cri dans la rue. Il y a dans la haute culture une force telle que les vraies misĂšres humaines, banales, vulgaires, chaotiques, ont moins d'impact. La larme de CordĂ©lia est plus vive, plus immĂ©diate, plus rĂ©elle que le cri dans la rue. L'esthĂ©tique, la beautĂ©, une page de Shakespeare, de Kant, de Descartes, de Hegel ou de Bergson, font battre en retraite un peu de la rĂ©alitĂ© quotidienne. Alors, aprĂšs avoir enseignĂ© pendant cinquante-deux ans, je me demande maintenant Est-ce que je savais ce que je faisais? Pouvons-nous vraiment Ă©tablir un lien entre la haute culture et une conduite plus humaine?» Je me pose sans cesse cette question. Avez-vous une rĂ©ponse? Dans ma vie, j'ai rencontrĂ© cinq ou six Ă©tudiants qui Ă©taient plus douĂ©s que moi, plus crĂ©atifs. Un jour, Ă Cambridge, une de mes Ă©tudiantes, premiĂšre de promotion, m'a dit J'ai en horreur tout ce que vous m'avez enseignĂ©; je dĂ©teste tout ce que vous reprĂ©sentez; je ne veux plus jamais entendre parler de culture, et je pars comme mĂ©decin aux pieds nus en Chine.» Quelques annĂ©es plus tard, j'Ă©tais invitĂ© Ă PĂ©kin, et l'ambassadeur de Grande-Bretagne m'a donnĂ© des nouvelles de cette femme. Elle Ă©tait effectivement mĂ©decin, dans un village sans eau ni Ă©lectricitĂ©... Eh bien, elle est peut-ĂȘtre ma seule rĂ©ussite. Qu'est-ce qui vous a conduit Ă une telle prise de conscience? L'un des tournants fut les Ă©vĂ©nements du Cambodge. A la tĂ©lĂ©vision, on nous a annoncĂ© que Pol Pot avait enterrĂ© vivantes 100 000 personnes. Ce jour-lĂ , en AmĂ©rique, en Russie, en IsraĂ«l, en France, on aurait dĂ» se lever et dire Non! Trente-cinq ans aprĂšs Auschwitz, nous ne pouvons pas nous regarder dans notre miroir en sachant cela. Tant pis pour les intĂ©rĂȘts juridiques ou gĂ©opolitiques de ce panier de crabes qu'est le Cambodge, nous allons arrĂȘter cela parce que nous sommes des ĂȘtres humains!» Dire cela aurait peut-ĂȘtre changĂ© l'histoire de l'homme. Eh bien, non! Rien de tel. J'ai Ă©crit Ă des gens influents en IsraĂ«l pour les mobiliser. Rien. Et ma chĂšre Grande-Bretagne a continuĂ© Ă vendre des armes subrepticement aux Khmers rouges. Peut-ĂȘtre que la souffrance actuelle est perçue diffĂ©remment, parce qu'elle est immĂ©diatement sue, vue, entendue. Aujourd'hui, nous sommes informĂ©s comme jamais auparavant. Les mĂ©dias nous rendent tĂ©moins. Mais, tĂ©moins, nous devenons complices. Nous tolĂ©rons l'insupportable. Tout au long de l'Histoire, certains ont su dire non. Les grands non Ă la barbarie» sont venus de gens que l'on dit simples, Die einfache Leute, die es nie sind», dit Bertolt Brecht les gens simples, qui ne le sont jamais. Des individus magnifiques ont perçu la dimension de l'abĂźme Simone Weil, qui a eu l'hallucination de la vĂ©ritĂ©, comme un coup de soleil, ou plutĂŽt de nuit, sur le cerveau humain; Robert Antelme, Primo Levi... Cela n'arrĂȘte pas les massacres dans les Balkans ni le meurtre des enfants. Avec le siĂšcle, il nous faut donc enterrer les LumiĂšres et l'idĂ©e du progrĂšs salvateur? N'est-ce pas notre dette pour ce que nous venons de faire Ă l'homme? Pouvons-nous vraiment continuer comme si de rien n'Ă©tait? Le bond en avant de la science, de la technologie, de la mĂ©decine est considĂ©rable. Mais l'Histoire n'est plus pour nous une progression. Nous sommes dĂ©sormais plus menacĂ©s que ne l'ont jamais Ă©tĂ© les hommes et les femmes de l'Occident civilisĂ© depuis la fin du XVIe siĂšcle. Il nous faut donc reprendre les assises fondamentales de la tradition occidentale, reconstruire notre systĂšme de valeurs. Rien n'est plus difficile que de lutter contre la sauvagerie humaine rĂ©vĂ©lĂ©e par Freud, Nietzsche, Kant. Toutes les civilisations sont mortelles», a dit ValĂ©ry. J'ajouterais toutes les Ă©thiques le sont aussi. Quelle Ă©thique, mĂȘme Ă©phĂ©mĂšre, pourrions-nous alors reconstruire pour le nouveau siĂšcle? Ce qui rĂ©assurait autrefois notre haute culture, c'Ă©tait la thĂ©ologie. Finalement, l'hypothĂšse de Dieu confortait les valeurs, y compris les valeurs esthĂ©tiques. Mais, si les gens sont de moins en moins croyants, il faudra trouver une morale de l'homme, une morale sans Dieu, sans dĂ©calogue, pour nous aider. Il faudra se dire Nous sommes seuls sur cette terre, avec les animaux, c'est tout ce qui nous reste.» S'il n'y a pas de vie aprĂšs la vie, peut-on crĂ©er une Ă©thique sĂ©culiĂšre? Ce sont de nouveau les grands Ă©crivains qui nous montrent le chemin. A la fin de La Condition humaine, de Malraux, l'un des deux communistes, qui va mourir d'une mort atroce, passe la pilule de cyanure Ă l'autre pour lui Ă©viter de souffrir. Il agit au nom d'une morale selon laquelle l'homme est responsable de sa dignitĂ© ultime. Nous avons donc des bases, des penseurs de la solitude de l'homme sans Dieu, dont, bien sĂ»r, les grands philosophes classiques athĂ©es. Une nouvelle morale athĂ©e, qui serait Ă©clairĂ©e par les infamies du XXe siĂšcle? Malraux avait dit Le XXIe siĂšcle sera religieux ou ne sera pas.» J'ose le contredire je crains que, si ce siĂšcle est religieux, il ne sera pas. J'ai l'espoir qu'il y ait des hommes pour penser notre condition humaine, et non plus transcendantale. Que le fanatisme idĂ©ologique devienne le pĂ©chĂ© originel! Nous sommes avant le langage humain, affirme Heidegger, nous n'avons pas encore commencĂ© Ă apprendre Ă penser et Ă parler. OĂč puiser cette nouvelle morale? J'ai eu la chance de vivre Ă l'universitĂ© de Princeton et Ă Cambridge, entourĂ© des princes de la haute science. En lettres, nous bluffons du matin au soir. En sciences, pas de bluff si on triche, on est fini. ComparĂ©e Ă l'anathĂšme du monde scientifique, l'excommunication mĂ©diĂ©vale n'Ă©tait rien. Je crois que l'on peut trouver, dans les sciences, une morale de la vĂ©ritĂ©, une poĂ©tique de demain, un sens de l'avenir qui pourraient ĂȘtre le germe de certains critĂšres d'excellence humaine. Tout ce que peut faire la science, elle finit toujours par le faire. On peut craindre que, pas plus que la musique, elle ne sache dire non. Vous ĂȘtes encore plus pessimiste que moi! Certes, certains chercheurs pensent que le Nobel vaut bien une messe. Mais ceux que je connais montrent un haut niveau d'inquiĂ©tude et de rigueur. Et comment peut-on parler de culture, aujourd'hui, sans scientifiques? Quand on est sur le point de savoir remplacer des parties du cortex humain, alors que deviennent le moi», le je»? Finalement, revient dans toute sa gloire M. Rimbaud Je est un autre.» Lorsque, en 1993, le mathĂ©maticien Andrew Wiles a rĂ©solu le grand thĂ©orĂšme de Fermat, mes collĂšgues, ivres d'excitation, m'ont dit It is so beautiful! Il a choisi la plus belle approche.» Pour les mathĂ©maticiens, ce mot, beauté», avait un sens concret que je ne pouvais mĂȘme pas comprendre. Vous voilĂ bien loin de vos chĂšres humanitĂ©s... Quand on a 71 ans, on essaie de se poser les questions essentielles. Tel est d'ailleurs le but de la pratique juive s'interroger, souvent se juger coupable et essayer d'ĂȘtre un pĂšlerin de la vie. Nous avons, je crois, cette fonction dure et triste de nous demander OĂč est-ce que cela a ratĂ©?», un peu comme on pratique une autopsie Ă la suite d'un mauvais traitement Ă l'hĂŽpital. LĂ oĂč les systĂšmes philosophiques nous ont fait dĂ©faut, la science reste active. Nous sommes face Ă trois grands dĂ©fis la crĂ©ation de la vie in vitro, qui va bouleverser le droit, la politique, la philosophie; l'analyse de la conscience humaine, du Bewusstsein en tant que mĂ©canismes neurochimiques; et enfin la thĂ©orie de l'Univers de Stephen Hawking et de ses collĂšgues. ComparĂ© Ă cela, qu'est-ce qu'un Goncourt? Qu'est-ce que le poststructuralisme ou le postmodernisme? On en revient Ă cette grande et terrible phrase française Tout le reste est littĂ©rature.» Le sage indignĂ© Provocant, scandaleux, sulfureux... A en juger par les Ă©tiquettes dont on l'a affublĂ©, sa haine des modes intellectuelles, comme celle des nationalismes, ne lui a pas fait que des amis. A 71 ans, George Steiner s'en moque plus que jamais. Loin de s'ĂȘtre apaisĂ©e, sa facultĂ© d'indignation a grandi. Juif franco-amĂ©ricain de parents originaires d'Autriche, il a Ă©tudiĂ© Ă New York, enseignĂ© Ă Princeton et Cambridge, Ă©crit nombre d'ouvrages savants Les Antigones, La Mort de la tragĂ©die, Errata, chez Folio; AprĂšs Babel, chez Albin Michel. Ce professeur sans frontiĂšres refuse toujours de se rendre dans la patrie de Hitler et de Haider. Dans son prochain ouvrage Grammaires de la crĂ©ation, Ă paraĂźtre le 20 mars 2001 chez Gallimard, il a cette phrase Je n'ai aucune certitude.» C'est dire s'il a tout compris. 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Laculture fait tendre lâhomme vers le bien seulement si elle le rend attentif Ă lâautre. 1/ La culture et les Ă©changes culturelles doivent faire prendre conscience Ă lâhomme quâil appartient Ă une seule communautĂ© humaine. 2/ La culture doit rendre plus humain dans une acception mĂ©liorative, qualitative et non quantitative.
Terminale gĂ©nĂ©rale Philosophie Je rĂ©vise Fiche Peut-on opposer, en l'homme, la nature et la culture ? Fiche La nature peut-elle ĂȘtre la norme des conduites humaines ? Fiche La nature est-elle un ensemble de lois ? Je m'entraĂźne Annale corrigĂ©eExplication de texte Mill, La Nature Annale corrigĂ©eDissertation La nature est-elle injuste ? Annale corrigĂ©eDissertation Avons-nous des devoirs envers la nature ? Annale corrigĂ©eDissertation La pluralitĂ© des cultures fait-elle obstacle Ă l'unitĂ© du genre humain ? Annale corrigĂ©eExplication de texte Descartes, La Description du corps humain et de toutes ses fonctions Annale corrigĂ©eDissertation La culture nous rend-elle plus humain? Annale corrigĂ©eDissertation Le dĂ©sir est-il la marque de notre imperfection ? Annale corrigĂ©eDissertation La technique ne sert-elle qu'Ă nous rendre maĂźtres de la nature ? Annale corrigĂ©eExplication de texte CicĂ©ron, de la divination Annale corrigĂ©eDissertation Faut-il craindre la puissance de nos dĂ©sirs ? Annale corrigĂ©eDissertation Le dĂ©sir est-il par nature illimitĂ© ? Annale corrigĂ©eDissertation Un homme se dĂ©finit-il par sa culture ? Annale corrigĂ©eDissertation Peut-il exister des dĂ©sirs naturels ? Chapitre prĂ©cĂ©dent Retour au programme Chapitre suivant
Pourprouver que la culture travaille Ă rendre lâhomme plus humain, nous parlerons de la prĂ©histoire et des premiers hommes. Câest en effet Ă partir de cette pĂ©riode que la culture a commencĂ© Ă jouer un rĂŽle trĂšs important dans lâaboutissement de lâhomme. Câest grĂące Ă elle que lâhomme a pu se dĂ©marquer des animaux en domptant la nature
Ce blog est personnel, la rĂ©daction nâest pas Ă lâorigine de ses contenus. La culture nous rend-elle plus humain ? C'est la question posĂ©e aux candidats au baccalaurĂ©at 2018 pour l'Ă©preuve de philosophie. On pensera qu'elle ne s'adresse qu'Ă ces jeunes filles et jeunes gens et de loin, Ă nous autres, les grands et les importants. Certes, si on y rĂ©flĂ©chit un peu, il ne nous viendra pas spontanĂ©ment Ă l'esprit que la culture dont il est question ici dĂ©signe l'ensemble des activitĂ©s que l'homme dĂ©veloppe et qu'il oppose Ă la nature pour s'en distinguer et se distinguer de l'animalitĂ©. En effet, nous avons tendance Ă penser que nous ne sommes pas des bĂȘtes » mĂȘme si le traitement dont sont victimes des femmes, des hommes et des enfants ici et ailleurs inclinerait Ă penser le contraire. Jusqu'Ă envier la tranquillitĂ© de la vache dans le prĂ© regardant passer d'un Ćil torve les trains Ă grande restons en altitude et considĂ©rons quelques instants que la culture est bien ce qui distingue l'homme de l'animal mĂȘme si parfois il ne lui manque plus que la parole »... Ă l'animal bien sĂ»r! La culture rend humain ou fait de nous des humains. Bien. Mais pourquoi avoir ajouter plus humain » ? Que signifie ce plus » ? Et plus humain que quoi ? Que l'animal ? Ce qui signifierait que l'animal serait dĂ©jĂ un peu humain et qu'en le cultivant, en le domestiquant, il deviendrait plus humain » ? Ou Ă l'inverse que l'homme avant que ne se dĂ©veloppe la culture et toutes ses activitĂ©s, serait dĂ©jĂ humain ? Ce plus » sous-entend alors que nous sommes dĂ©jĂ quelque peu humain avant lâapparition de la culture, ou mĂȘme sans culture ?On pourrait penser que c'est lĂ se prendre la tĂȘte » pour rien comme le fait l'Ă©tudiant parvenu Ă ce stade de la rĂ©flexion, les deux mains sur les tempes dans la position de celui qui va avoir un vertige. Mais s'il y rĂ©flĂ©chit bien, il s'apercevra qu'il touche ici Ă un point crucial de la pensĂ©e occidentale qui a toujours posĂ© â et pose encore â que l'homme diffĂšre radicalement de l'animal par la culture et notamment par le langage. Or les barriĂšres entre espĂšces tombent une Ă une et c'est plutĂŽt de continuitĂ© entre l'animal et l'homme dont on parle aujourd'hui plutĂŽt que de rupture. Du coup, la question la culture rend-elle l'homme plus humain ? » prend un tout autre lĂ la rĂ©flexion extravaguer sur ce thĂšme et prenons le mot culture » en un autre sens, celui dĂ©signant un ensemble de savoirs et comme dit le dictionnaire dĂ©signant un ensemble de connaissances et de valeurs abstraites qui Ă©claire l'homme sur lui-mĂȘme et sur le monde, enrichit son esprit et lui permet de progresser. » Ainsi dira-ton d'un homme ou d'une femme qu'il ou elle est »LĂ , notre question prend encore un autre tour. La culture entendue comme ensemble de connaissances et de savoirs nous rend-elle plus humain ? Et plus humain au sens moral du terme ? C'est-Ă -dire la culture nous rend-elle plus apte Ă distinguer le Bien du Mal, le Bon du Mauvais et nous rend-elle apte Ă Ă©viter le second au profit du premier ? HĂ©las, l'histoire et l'actualitĂ© nous montre qu'une sociĂ©tĂ© hautement civilisĂ©e, pleine de droits de l'homme, peut commettre toutes les formes d'exactions depuis l'extermination jusqu'Ă la maltraitance passive, depuis le premier juif jusqu'au dernier des migrants et que ce n'est pas parce qu'on a son bac qu'on est empĂȘchĂ© de commettre les mauvais gestes et les mauvaises ValĂ©ry dans la premiĂšre lettre de la Crise de l'esprit de 1919 Ă©crivait aprĂšs sa fameuse phrase sur la mortalitĂ© des civilisations les grandes vertus des peuples allemands ont engendrĂ© plus de maux que lâoisivetĂ© jamais nâa créé de vices. Nous avons vu, de nos yeux vu, le travail consciencieux, lâinstruction la plus solide, la discipline et lâapplication les plus sĂ©rieuses, adaptĂ©s Ă dâĂ©pouvantables desseins. Tant dâhorreurs nâauraient pas Ă©tĂ© possibles sans tant de vertus. Il a fallu, sans doute, beaucoup de science pour tuer tant dâhommes, dissiper tant de biens, anĂ©antir tant de villes en si peu de temps ; mais il a fallu non moins de qualitĂ©s morales. Savoir et Devoir, vous ĂȘtes donc suspects ? ». Ainsi va le monde !Didier Martz, essayeur d'idĂ©es, Juin 2018Bacblanc de philosophie - En quoi la culture nous rend-elle plus humains ? (Cours 2018) Tweets by philoinfos Abonnez-vous ! Follow @philoinfos Follow @MediaPhusis. DĂ©couvrez l'actualitĂ© philosophique en vidĂ©os ! Accueil âą A propos âą Contact âą Facebook âą Twitter âą Tumblr A la Une . ThĂšmes On ne pourra pas dire que La CitĂ© des sens n'aura pas constituĂ© pas une trĂšs riche source de rĂ©flexions pour les candidats Ă lâĂ©preuve de philosophie cru 2018, section L.A commencer, bien sĂ»r par le post publiĂ© le 7 mai dernier Culture et barbarie pas si simple !Quelques observations critiques et rĂ©fĂ©rences majeures pour combattre les paresses de langage observables dans l'emploi contemporain du terme de culture et l'opposition schĂ©matique et amnĂ©sique entre cette derniĂšre et l'Ă©pouvantail de la prolonger ces rĂ©flexions Traiter de maniĂšre sĂ©parĂ©e ce qui relĂšverait d'un secteur culturel » et les soubresauts violents de la rĂ©alitĂ© sociale relĂšve d'un coupable aveuglement y a donc quelque chose de moins en moins supportable dans le confortable entre soi qu'auront produit plusieurs dĂ©cennies de dĂ©veloppement des productions artistiques et des politiques culturelles au demeurant, forts estimables en soi. Au fil du temps, on aboutit Ă cette Ă©vidence » qu'il y a un secteur de la culture », un monde de la culture ».Une telle Ă©vidence produit une insupportable irresponsabilitĂ© politique dĂšs lors que l'on traite de maniĂšre sĂ©parĂ©e la chose artistique ou les question dites culturelles », Ă l'Ă©cart des tourments du social et de la violence faite aux groupes et au personnes. Elle facilite l'oubli massif ou momentanĂ© du fait que que nous vivons lâĂ©poque Ă©trange dâune culture qui veut en finir avec lâ ici Monde la culture et barbarie du aussi L'Andalousie entre nostalgie et espĂ©rance."Seule la culture peut combattre les dogmes, quels quâils soient, en les prĂ©cipitant dans des rĂ©alitĂ©s mouvantes, en les historicisant ». Robert GuĂ©digian Et encore Le spectacle de la tragĂ©die et la violence de l' lendemain de lâattentat de Nice juillet 2016, lâhistoire a montrĂ© une nouvelle fois que lâactualitĂ© politique et internationale sâimposait au Festival d' Carnet de recherche du ComitĂ© d'histoire du ministĂšre de la culture a publiĂ© les propos des intervenants qui ont interrogĂ© le rapport entre lâart et le politique, ainsi que le rĂŽle des artistes, et plus globalement celui de la culture, face Ă la â Olivier Py, directeur du Festival dâAvignonâ Florian Salazar-Martin, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration nationale des collectivitĂ©s territoriales pour la cultureâ Jean-Pierre Saez, directeur de lâObservatoire des politiques culturellesâ Bernard Faivre dâArcier, ancien directeur du théùtre et des spectacles, ancien directeur du Festival dâAvignonâ Maryvonne de Saint Pulgent, prĂ©sidente du ComitĂ© dâhistoireâ Pascal Ory, professeur dâhistoire contemporaine Ă lâuniversitĂ© Paris Iâ Emmanuel Wallon, professeur de sociologie politique Ă lâuniversitĂ© de enfin, parce que rien de ce qui concerne les genres humains ne saurait nous ĂȘtre Ă©tranger Le vivant spectacle du sexisme propos du monde de la culture » et du harcĂšlement sexuel oĂč il est montrĂ© que la violence masculine n'est pas soluble dans "l'artistique" Consultez aussi ces pages sur La CitĂ© des sens. Votre blog a donnĂ© lieu Ă une crĂ©ation de notice bibliographique dans le catalogue de la BibliothĂšque nationale de lui a Ă©tĂ© attribuĂ© un numĂ©ro international normalisĂ©ISSN 2270-3586Type document Ă©lectronique, publication en sĂ©rieAuteurs Pompougnac, Jean-Claude 1946-.... . Auteur du texteTitre clĂ© La CitĂ© des sensTitres La CitĂ© des sens [Ressource Ă©lectronique] le blog de Jean-Claude PompougnacType de ressource Ă©lectronique DonnĂ©es textuelles et iconographiques en lignePublication [Fresnes] [CitĂ© des sens], 2006-Notes Blogue. - Notice rĂ©digĂ©e d'aprĂšs la consultation de la ressource, 2013-11-14Titre provenant de l'Ă©cran-titrePĂ©riodicitĂ© Mise Ă jour en continuIndices Dewey 22e Ă©d. ; 4 22e Ă©d.ISSN et titre clĂ© ISSN 2270-3586 = La CitĂ© des sensISSN-L 2270-3586URL - Formats de diffusion HTML. - AccĂšs libre et intĂ©gral. - ConsultĂ© le 2013-11-14Notice n° FRBNF43711075 Endof the semester reflection essay dissertation plus rend t-elle La nous humain culture, personal essay for internship ielts writing task 2 academic opinion essay. Beauty of a volcano essay? Videos on how to write an essay, essay titles for parkinson's disease how to structure an essay powerpoint, case study rural to urban migration structure of essays for english, to kill a Des arbres qui parlent et des robots journalistes. Les mots de David Pescovitz font ressurgir de grandes interrogations quant au rapport de lâhomme Ă la La technologie nous parlera, elle nous donnera des indications Ă suivre et sâil est nĂ©cessaire, elle nous commandera ». Ce sont les paroles du futurologue David Pescovitz, directeur de recherche Ă lâInstitut pour le futur de Palo Alto, en Californie, qui divise le monde. Car selon ces dĂ©clarations faites lors dâune interview Ă le 1er avril, la nourriture, le travail, lâĂ©nergie, les neurosciences, les nanotechnologies et lâautomatisation se prĂ©sentent comme des rĂ©volutions capables de redessiner radicalement les rapports entre les ĂȘtres humains, les machines et la nature. Comment ?Conseils et ordre Un arbre pourra dire âIl y a trop de pollution. Ne circulez pas en voiture pendant une semaineâ. Une rue pourra avertir âPas par ici ! Choisissez un autre itinĂ©raireâ. Une autre rue pourra informer âTous les types de moyens de transport ne peuvent circuler ici, autrement il y aurait trop de bouchons â. Ou ordonner simplement âTu ne peux pas passer par iciâ.Plus de contrĂŽle et moins de libertĂ© ? Le danger est la crĂ©ation de systĂšmes de surveillance et de contrĂŽle, nous avons pu dĂ©jĂ en avoir un avant-goĂ»t aux Etats-Unis, dĂ©clare DavidPescovitz. Et le danger est assez Ă©levĂ©. Mais jâespĂšre que les personnes vont surtout construire un systĂšme Ă mĂȘme de protĂ©ger leurs droits ».Entre artificiel et naturel Avec la gĂ©nĂ©tique, nous allons programmer de nouvelles formes de vie qui rĂ©pondent Ă des objectifs tout particuliers. Nous crĂ©erons, continue le directeur californien, de nouveaux types de microbes qui ne sont pas dans la nature, capables, par exemple, dâabsorber les toxines de lâenvironnement ou de crĂ©er de nouvelles sources dâĂ©nergie renouvelables. Nous apprendrons Ă©galement de la nature comment crĂ©er des choses de plus en plus intelligentes, tels que des minuscules robots capables de simuler le vol des abeilles. Ou dâescalader les murs, grĂące Ă lâutilisation de nouveaux matĂ©riaux nĂ©s des Ă©tudes des geckos. Ainsi, les frontiĂšres entre nature et sciences sâeffacent peu Ă peu et nous devrons ĂȘtre encore plus attentifs quant aux consĂ©quences de nos actions sur lâĂ©quilibre de lâĂ©cosystĂšme. »Le robot et lâextinction du journalisme ? David Pescovitz est certain que nous travaillerons en collaboration Ă©troite avec des machines et nous utiliserons des robots pour amĂ©liorer nos vies et nos produits. Certains mĂ©tiers risquent mĂȘme de sâĂ©teindre le journalisme, par exemple lâavenir du journalisme me prĂ©occupe, mais pas parce que les robots peuvent remplacer ce mĂ©tier. Car il sâagit exactement dâun exemple de la diffĂ©rence entre les missions adaptĂ©es aux machines et celles adaptĂ©es aux hommes. Les hommes sont plus performants que les machines lorsquâil sâagit dâinteragir et de toucher les gens. Contrairement aux robots, les hommes ont lâintuition. Mais surtout, les ĂȘtres humains prennent Ă cĆur les choses, Ă la diffĂ©rence des robots. Si le journalisme en tant quâactivitĂ© humaine continue, le robot ne sera pas de la partie. Car le travail journalistique est fondamental pour la dĂ©mocratie. Cela signifie que rĂ©aliser des enquĂȘtes qui permettent dâĂ©clairer certains sujets, raconter les histoires qui doivent ĂȘtre entendues le journalisme est un point central pour une sociĂ©tĂ© libre ».DĂ©sir dâinteractions physiques Toujours dans cette interview, un chercheur espagnol a tirĂ© la sonnette dâalarme un jour, nous devrions avoir tout sur Internet, et lorsquâil y aura un black-out, ce sera la panique totale, nous devons conserver nos relations en chair et en os⊠Au-delĂ des possibilitĂ©s de black-out â rĂ©pond David Pescovitz â plus nous passons du temps dans le virtuel, plus le dĂ©sir dâinteractions physiques, le besoin dâobjets rĂ©els, lâenvie de faire des rencontres, de construire, de cuisiner, devrait croitre. Car câest justement parce que nous passons trop de temps en mode virtuel », que nous nous rendrons compte de ce quâest le monde rĂ©el ».Les facteurs du changement Enfin, on se demande comment un jeune peut, dans notre sociĂ©tĂ© actuelle, prĂ©parer au mieux son futur. En accueillant chaque opportunitĂ© qui lui permettra de dĂ©couvrir et dâattiser sa curiositĂ©, de cĂ©lĂ©brer labeautĂ© du monde, les merveilles de la science, de la technologie, de la culture. Et en reconnaissant ce qui pourrait ĂȘtre possible. Car en ouvrant simplement les yeux sur le possible, on peut participer au changement et Ă lâavenir du monde ».Traduit de lâĂ©dition italienne dâAleteia par Mathilde Dehestru HDGvwz.